Dans le cadre de la campagne électorale fédérale 2025, Léger mène plusieurs enquêtes auprès des Canadiens pour connaître leur point de vue sur la politique canadienne.
Parmi les principaux faits saillants de notre sondage sur la politique canadienne…
- Le Parti libéral de Mark Carney continue de mener dans les intentions de vote. Actuellement, 43% des Canadiens affirment qu’ils voteraient pour le Parti libéral si des élections avaient lieu aujourd’hui, contre 38% pour le Parti conservateur de Pierre Poilievre. L’écart entre les libéraux et les conservateurs passe de 7 à 5 points cette semaine.
- Près de sept Canadiens sur dix (68%) affirment que leur vote est définitif à ce stade de la campagne, tandis que moins du tiers (31%) demeurent ouverts à changer d’avis. Les électeurs conservateurs (76%) sont plus susceptibles d’affirmer que leur choix est définitif.
- Près de la moitié des Canadiens (47%) déclarent qu’ils préféreraient une victoire libérale aux prochaines élections, dont 32% souhaitent un gouvernement libéral majoritaire et 14% un gouvernement libéral minoritaire. En comparaison, plus du tiers (36%) préféreraient une victoire conservatrice, incluant 30% qui souhaitent un gouvernement conservateur majoritaire et 6% un gouvernement conservateur minoritaire.
- Donald Trump et ses tarifs douaniers influencent le vote de plus de la moitié des Canadiens (58%) dans leur choix de parti ou de chef de parti, dont 21 % qui disent être beaucoup influencés, 23 % quelque peu, et 14 % très peu.
- L’espoir d’un avenir meilleur au Canada pour y vivre, travailler et fonder une famille est l’émotion principale qui motive le choix électoral de plus de la moitié des Canadiens (51%), devant la peur de ce que l’avenir pourrait réserver au pays dans le contexte des actions commerciales des États-Unis (39%). Les électeurs conservateurs (76%) sont plus susceptibles d’être motivés par l’espoir, tandis que les électeurs libéraux (60%) sont plus susceptibles d’être influencés par la peur.
- Plus de la moitié des Canadiens (52%) déclarent qu’ils regarderont certainement (22%) ou probablement (30%) le débat des chefs en français ou en anglais. De plus, 27 % affirment qu’ils ne regarderont pas le débat en direct, mais consulteront des extraits en ligne ou dans les médias. Seulement 17 % disent que le débat pourrait les faire changer d’avis et voter pour un autre parti.
- Mark Carney est perçu comme le gagnant du débat en anglais par 39 % des Canadiens, contre 27 % qui pensent que ce sera Pierre Poilievre. Toutefois, les Canadiens estiment que Pierre Poilievre remportera le débat en français, alors que seulement 11 % pensent que ce sera Carney.
- Mark Carney est perçu comme le chef le mieux placé pour gérer la relation du Canada avec les États-Unis et Donald Trump (46% contre 28% pour Poilievre), pour diriger l’économie dans l’incertitude actuelle (44% contre 31%), pour faire face à la crise du coût de la vie (38% contre 33%) et pour renforcer l’unité nationale (36% contre 29%). En revanche, Pierre Poilievre est vu comme le chef qui comprend le mieux les Canadiens (33% contre 27% pour Carney), qui a ce qu’il faut pour réformer le système d’immigration (35% contre 26%), et qui est le plus apte à réduire les impôts (39% contre 25%).
- L’expérience de Carney à la Banque du Canada et à la Banque d’Angleterre (45%), ainsi que le fait qu’il semble calme et stable (42%), sont les principales raisons pour lesquelles les Canadiens le considèrent comme le meilleur chef pour gérer la relation avec les États-Unis et le président Donald Trump.
- Le soutien à la souveraineté est faible dans les provinces hors Québec. Un Canadien sur cinq (20%) appuierait que sa province devienne un pays indépendant. Les résidents de l’Alberta sont plus enclins à partager cette opinion, avec 29% en faveur. En comparaison, 40% des Québécois souhaiteraient que leur province devienne un pays.
Méthodologie
Ce sondage web sur l’économie a été réalisé du 10 au 14 avril 2025 auprès de 3 005 Canadiens, âgés de 18 ans ou plus, le recrutement ayant été effectué aléatoirement à partir du panel en ligne LEO. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre d’un sondage par panel. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur d’au plus ±1,79%, (19 fois sur 20) pour l’échantillon canadien.