Depuis l’avènement de la pandémie de la COVID-19, l’industrie du tourisme du monde entier est en paralysie totale, touchant profondément et de plein fouet les compagnies aériennes, les hôtels, les tours opérateurs, les restaurants et tant d’autres entreprises associées au secteur du tourisme.
Les provinces ont déjà commencé à élaborer des plans pour relancer l’économie, afin de ramener les villes à une vie plus normale, qui avait cessé d’exister depuis le mois de mars. Et bien que nous ne connaissions pas encore toute l’ampleur de l’impact qu’aura la COVID-19 sur nos vies, nous savons tout de même que des répercussions se feront ressentir bien après que les interdictions de voyage et les mesures de distanciation sociale seront levées.
Il y a beaucoup de questions auxquelles les exploitants touristiques vont être confrontés dans les mois à venir auxquelles il n’y a pas réponse pour le moment. L’univers du voyage sera affecté pendant encore des mois, si ce n’est des années.
Nous avons récemment mené un sondage auprès de plus de 1500 Canadiens et Canadiennes afin de comprendre :
- Comment leurs projets de voyage pour 2020 ont été impactés par la COVID-19.
- S’ils préfèrent rester plus près de chez eux lorsqu’ils voyageront.
- À quel point sont-ils à l’aise d’utiliser les différents moyens de transport (avion, voiture, autobus, bateau, etc.).
- Les types d’hébergements qui feront partie de l’univers concurrentiel envisagé par les voyageurs.
PRINCIPAUX CONSTATS
> VOYAGES À L’ÉCHELLE RÉGIONALE, PROVINCIALE ET VOLS DOMESTIQUES
Les Canadiens envisagent de voyager plus près de chez eux dans un premier temps (en particulier après la levée des mesures de sécurité). Au fil du temps, leur niveau de confort à voyager au-delà de leur province augmente.
Ces résultats présentent une opportunité pour l’industrie du voyage et du tourisme au Canada d’orienter les efforts marketing et communicationnels, ainsi que le développement de produits, etc., vers les voyageurs à l’échelle régionale et provinciale. De ce fait, il sera de plus en plus important de comprendre les besoins et comportements du voyageur local.
> VOYAGES INTERNATIONAUX
Les Canadiens sont bien moins à l’aise à l’idée de voyager vers des destinations internationales, en comparaison avec leurs intentions de voyages domestiques.
Environ un Canadien sur quatre ne se sentirait pas à l’aise de voyager tant aux États-Unis qu’à l’étranger avant qu’un vaccin contre la COVID-19 ne soit trouvé.
> CONFORT AVEC DIFFÉRENTS MOYENS DE TRANSPORT
Tourisme en voiture
En ligne avec la volonté de ne pas s’éloigner de chez eux, la majorité des Canadiens déclarent être tout à fait à l’aise de voyager en voiture après la levée des restrictions de sécurité pour prévenir la propagation de la COVID-19.
4 Canadiens sur 10 (42 %) seraient à l’aise de voyager en voiture dans les deux mois après la levée des mesures de protection. Cette proportion grimpe à 66 % lorsqu’on étend la période sur les six mois suivant la levée de l’interdiction de voyager
Voyager en autobus
Les Canadiens manifestent peu d’aisance à envisager de voyager par autobus dans un avenir proche. Les exploitants dont les activités s’appuient sur le transport en autobus devront probablement faire face à d’autres défis suite à la levée de l’interdiction de voyage.
3 Canadiens sur 10 (29 %) indiquent qu’ils ne se sentiront désormais plus jamais à l’aise de voyager par bus.
Vols domestiques et internationaux
Les Canadiens sont plus confortables en ce qui concerne les vols domestiques, comparativement aux vols internationaux, même si les deux options ne sont pas considérées dans l’immédiat.
La majorité déclare que cela prendrait sept mois ou plus avant de se sentir à l’aise de prendre, si nécessaire, un vol domestique ou international.
Bateaux de croisière
Les voyageurs canadiens admettent hésiter grandement à envisager un futur voyage sur un bateau de croisière.
27 % ne feraient de croisière qu’une fois un vaccin contre la COVID-19 sera découvert, et 40 % ont indiqué qu’ils ne voyageront plus jamais sur un bateau de croisière.
Méthodologie du sondage
- Sondage en ligne auprès de 1526 Canadiens de 18 ans et plus, selon une sélection aléatoire à partir du panel en ligne LEO
- Collecte des données du 1er au 3 mai 2020
- Étant donné la nature non probabiliste d’un échantillon en ligne (tiré d’un panel), aucun calcul de la marge d’erreur ne s’applique dans ce cas précis. Toutefois, aux fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 1 526 répondants aurait une marge d’erreur de ±2,51%, 19 fois sur 20.
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