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Santé mentale et usage de substances pendant la pandémie de COVID‑19

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Santé mentale et usage de substances pendant la pandémie de COVID‑19

Les facteurs de stress liés à la COVID-19 ont une incidence disproportionnée sur les personnes ayant des antécédents de troubles de santé mentale ou d’usage de substances, selon un nouveau sondage Léger commandé par la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS).

Santé mentale et usage de substances pendant la pandémie de COVID-19 - Rapport sommaire
Santé mentale et usage de substances pendant la pandémie de COVID-19 – Rapport sommaire

Contexte

La pandémie de COVID-19 a augmenté le stress sur de nombreux fronts pour les Canadiens et les Canadiennes. Ses répercussions sur la santé mentale sont de plus en plus visibles, notamment les symptômes d’anxiété et de dépression, et les idées suicidaires. L’usage d’alcool et de cannabis a aussi augmenté. On sait très bien que la santé mentale et l’usage de substances sont intimement liés. Pourtant, on n’a pas accordé beaucoup d’attention à l’interaction de ces phénomènes depuis le début de la pandémie. Ainsi, la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) et le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances (CCDUS) ont collaboré pour mettre sur pied une initiative continue de sondage auprès de la population.

Le présent rapport, premier d’une série, expose les données recueillies à deux moments:

  • Temps1 (T1) : 13 octobre au 2 novembre 2020
  • Temps2 (T2) : 19 novembre au 2 décembre 2020

Objectifs

Les objectifs de ce projet sont les suivants :

  • Surveiller les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur la santé mentale et l’usage de substances.
  • Orienter la création de ressources afin de répondre aux besoins de la population canadienne en santé mentale et en usage de substances.
  • Éclairer les décisions et les politiques afin d’élargir l’accès aux services en santé mentale et en usage de substances pendant les crises sanitaires.

Méthodologie

  • Résidents du Canada âgés de 16 ans et plus.
  • Les données du sondage ont été recueillies pendant deux périodes: entre le 13 octobre et le 2 novembre 2020 (temps1; T1) et entre le 19 novembre et le 2 décembre 2020 (temps 2; T2).
  • Au total, n=2502 (T1) et n=1507 (T2) réponses ont été reçues sur la plateforme en ligne de Léger.
  • Comme il s’agit d’un sondage en ligne non randomisé, la marge d’erreur n’est pas indiquée.
  • Si les données avaient été recueillies auprès d’un échantillon randomisé, la marge d’erreur du T1 pour le Canada serait de ±2,0%, 19 fois sur 20 (n=2502) et celle du T2 pour le Canada, de ±2,5%, 19 fois sur 20 (n=1507).
  • L’échantillon a été pondéré selon l’âge, le genre et la région en utilisant les données du recensement de 2016, mais il n’est pas représentatif de la population canadienne. Il faut donc faire preuve de prudence lors de la comparaison des conclusions avec celles d’autres sondages.

Quelques faits importants

  • Les principaux facteurs de stress des répondants : leur situation financière (14 %), l’isolement social (12 %) et l’état de santé de leurs proches (11 %).
  • Un répondant sur trois qui consomme de l’alcool rapporte un usage accru, et un sur cinq, un usage à risque élevé.
  • Deux répondants sur cinq qui consomment du cannabis rapportent un usage accru et une consommation problématique.
  • Un répondant sur deux ayant présentement des symptômes de troubles de santé mentale qui consomme du cannabis rapporte un usage accru.
  • C’est chez les répondants ayant des antécédents de troubles de santé mentale ou d’usage

Téléchargez le rapport complet ci-dessous

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