Pour ce dossier spécial, nous avons interrogé, pendant deux semaines, les jeunes Canadiens sur leurs intentions de vote et recueilli leurs points de vue sur les principales questions politiques fédérales et leur relation avec la politique.
Nos 4 principaux constats
Les jeunes Canadiens veulent du changement, mais ils doivent d’abord être entendus
Ils se sentent concernés. Ils sont attentifs. Mais ils n’ont pas l’impression que les politiciens les écoutent. Qu’il s’agisse de logement, de santé mentale ou de crise climatique, les jeunes exigent des actions, pas des promesses. Ils ne sont pas désengagés, ils sont désillusionnés. Et ils attendent d’être pris au sérieux.
L’accessibilité financière est en tête de liste
Du loyer à l’épicerie en passant par les prêts étudiants, les jeunes sont soumis à de fortes pressions financières. Le logement et l’inflation ne sont pas de simples sujets de discussion ; ils déterminent la façon dont cette génération envisage son avenir. Pour beaucoup, le système économique semble truqué contre eux.
Les femmes ouvrent la voie, mais portent plus de doutes
Les jeunes femmes sont les plus déterminées à voter, même si beaucoup d’entre elles doutent encore de leurs connaissances politiques. Alors que les droits des femmes sont remis en cause au-delà de nos frontières, elles s’engagent pour protéger leur avenir et leurs libertés. Le vote est l’un des rares outils dont elles disposent et elles l’utilisent. Elles se présentent avec un but précis, votent en fonction de leurs valeurs et font pression pour que les choses changent.
Les jeunes hommes: décidés, confiants, mais souvent désengagés
De nombreux jeunes hommes se sentent exclus du discours politique, pensent que la politique ne leur parle pas ou qu’elle n’a pas d’importance. Ils sont plus susceptibles de se sentir exclus, sceptiques ou rebutés par le processus, mais ils se concentrent sur les résultats pratiques et ont tendance à voter en fonction de préoccupations tangibles telles que l’emploi, les impôts, le contrôle économique.
Méthodologie
Ce sondage web sur l’économie a été réalisé du 4 au 6 avril 2025 et du 11 au 13 avril auprès de 1 187 jeunes Canadiens, âgés de 18 ans ou plus, le recrutement ayant été effectué aléatoirement à partir du panel en ligne LEO. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre d’un sondage par panel. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur d’au plus ±2,8%, (19 fois sur 20) pour l’échantillon canadien.