MÉTHODOLOGIE
Sondage web mené du 29 novembre au 16 décembre 2021, soit quelques jours avant la mise en place des nouvelles mesures gouvernementales visant à contrer une montée importante des cas de COVID-19 liés au
variant Omicron.
Échantillon de 369 gestionnaires et dirigeants d’entreprise de la région Capitale-Nationale issu de listes de contacts fournies par Québec International (QI) et la Chambre de commerce et d’industrie de Québec (CCIQ).
À titre comparatif, un échantillon probabiliste de même taille (369 répondants) comporterait une marge d’erreur maximale de ±5,1%, et ce, dans un intervalle de confiance de 95% (19 fois sur 20).
FAITS SAILLANTS
Les dirigeants d’entreprise de la région de la Capitale-Nationale croient que la situation économique de leur secteur d’activité sera légèrement meilleure en 2022 que l’évaluation qu’ils font de 2021 (71,7 en 2022 contre 69,5 pour 2021).
- 74% des dirigeants d’entreprise sondés estiment que 2021 a été une bonne année pour leur secteur d’activité.
- En fait, l’indice moyen d’évaluation de 69,5 pour 2021 représente une hausse de 9,1 points par rapport à 2020.
- Un brin d’optimisme transparaît aussi dans l’indice prévisionnel pour 2022, qui est légèrement plus élevé (71,7) que celui du retour sur 2021 (69,5).
Le marché de la région de Québec est toujours le plus prometteur à leurs yeux (72,4).
Bien que la pandémie de COVID-19 soit toujours en cours, soulignons aussi un regain d’optimisme chez les dirigeants pour l’ensemble des marchés géographiques évalués. L’indice du degré d’optimisme pour chacun d’entre eux connaît une hausse allant de 4,3 à 12,6 points par rapport aux prévisions faites à la même date l’an passé.
Les indices pour les marchés de l’Union européenne (60,0) et ailleurs dans le monde (58,0) sont encore une fois plus faibles.
La majorité (59%) des dirigeants d’entreprise interrogés souhaitent réaliser des investissements dans leur entreprise en 2022, soit une proportion similaire à 2021 (57%).
Les investissements prévus seront surtout en informatique (45%) et en recherche et développement (42%), tout comme en 2021, ainsi qu’en transformation numérique, le tiers des entreprises souhaitant investir dans ce domaine.
En 2021, les trois quarts (75%) des dirigeants ont fait des embauches.
En parallèle, 20% des entreprises ont dû procéder à des mises à pied permanentes ou temporaires. En 2020, cette proportion était de 46%.
À pareille date l’année dernière, 63% prévoyaient embaucher du personnel en 2021. 75% l’ont réellement fait.
Les prévisions d’embauche sont encourageantes : 83% prévoient engager du personnel en 2022.
Au net, 70% des entreprises sondées visent une augmentation du nombre de leurs employés, alors que 7% prévoient être contraintes de revoir ce nombre à la baisse au cours de la prochaine année.
Les principaux besoins à combler par les embauches sont liés à la croissance des activités (55%) et au roulement de personnel (52%).
Le recrutement et la rétention du personnel (56%) constituent toujours la principale inquiétude des dirigeants d’entreprise pour l’année à venir.
En fait, le problème s’est accentué : davantage d’entreprises ont répondu avoir souvent (59%) de la difficulté dans le recrutement de la main-d’œuvre, comparativement à 2021 (46%).