Cette semaine, nous avons mené une enquête auprès des Canadiens pour connaître leurs points de vue et leurs expériences concernant les phénomènes météorologiques extrêmes.
Parmi les prinipaux faits saillants…
Des événements plus fréquents
- Les Canadiens continuent de constater une augmentation des incendies de forêt (74 %), de la mauvaise qualité de l’air (66 %) et des écarts de température (62 %). Mais ils sont moins nombreux qu’en août 2024 à percevoir davantage de chaleur extrême (55 %, baisse de 9 points), de fortes pluies (39 %, baisse de 16 points) ou d’inondations (39 %, baisse de 17 points).
Impact personnel des phénomènes météorologiques extrêmes
- Un quart des Canadiens (23 %) déclarent avoir été personnellement touchés par des phénomènes météorologiques extrêmes au cours de l’année. Les effets les plus courants sont le fait de rester à l’intérieur en raison de préoccupations liées à la qualité de l’air (65 %) et de subir un stress émotionnel (39 %).
Perspective d’avenir mitigée
- Si la plupart des personnes interrogées (57 %) s’attendent toujours à ce que les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent plus fréquents, ce chiffre est inférieur de 4 points à celui du mois d’août dernier. Les inquiétudes concernant les étés plus chauds et les futures vagues de chaleur ont également diminué : 62 % sont inquiets aujourd’hui contre 70 % l’année dernière, avec une baisse de 6 points des personnes « très inquiètes ».
Inquiétudes sur le changement climatique
- Les inquiétudes concernant le changement climatique s’atténuent légèrement : 59 % des personnes interrogées affirment qu’elles sont préoccupées par ce phénomène, contre 63 % en août. Parallèlement, environ la moitié des Canadiens (50 %) pensent qu’il est encore possible d’inverser les effets du changement climatique, un niveau comparable à celui d’août dernier. Un Canadien sur dix (13 %) ne croit pas aux changements climatiques. Cette proportion augmente à 24 % en Alberta.
Méthodologie
Ce sondage web sur l’économie a été réalisé du 13 au 15 juin 2025 auprès de 1 529 Canadiens, âgés de 18 ans ou plus, le recrutement ayant été effectué aléatoirement à partir du panel en ligne LEO. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre d’un sondage par panel. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur d’au plus ±2,51%, (19 fois sur 20).