Cette semaine, nous avons mené une enquête auprès de Canadiens et d’Américains pour connaître leur point de vue sur les conflits au Moyen-Orient et en Ukraine.
Voici quelques faits saillants de notre sondage…
CONFLIT AU MOYEN-ORIENT
- Les Canadiens sont divisés sur la position de leur pays à l’égard d’Israël : 26 % d’entre eux estiment que le Canada le soutient trop, 25 % qu’il le soutient à peu près correctement et 11 % qu’il ne le soutient pas assez. Aux États-Unis, l’opinion penche légèrement en faveur d’Israël, 32 % des personnes interrogées estimant que le soutien est à peu près correct et seulement 24 % qu’il est trop important. Dans les deux pays, une grande partie des personnes interrogées n’ont pas d’opinion claire sur la question.
- En ce qui concerne le soutien aux Palestiniens, les Canadiens et les Américains obtiennent des résultats similaires. Au Canada, 21 % des personnes interrogées estiment que leur pays ne soutient pas suffisamment les Palestiniens, contre 25 % aux États-Unis. Au Canada, le soutien aux Palestiniens est particulièrement fort chez les électeurs du NPD et des libéraux, tandis que les électeurs conservateurs sont plus enclins à dire que le Canada les soutient déjà trop. Aux États-Unis, les démocrates sont beaucoup plus enclins que les républicains à penser que le pays ne soutient pas suffisamment les Palestiniens (38 % contre 10 %).
- En ce qui concerne les perspectives de paix, les Canadiens sont plus pessimistes : 41 % d’entre eux estiment qu’il est impossible de parvenir à une paix entre Israéliens et Palestiniens, contre 28 % qui sont optimistes. En revanche, les Américains sont légèrement plus optimistes : 33 % d’entre eux pensent que la paix est possible, contre 34 % qui pensent qu’elle ne l’est pas. Toutefois, les jeunes Canadiens (18-34 ans) sont nettement plus optimistes, 39 % d’entre eux estimant que la paix est possible, contre seulement 21 % chez les 55 ans et plus.
- Sur la question de savoir si Israël commet un « génocide » à Gaza, au Canada, près de la moitié (49 %) sont d’accord avec l’accusation (les électeurs libéraux et du NPD sont nettement plus susceptibles d’être tout à fait d’accord), contre 38 % aux États-Unis. Dans les deux pays, près d’un tiers ou plus des citoyens ne sont pas sûrs de la question.
CONFLIT ENTRE L’UKRAINE ET LA RUSSIE
- Les opinions des Canadiens concernant le soutien à l’Ukraine s’alignent généralement sur les actions actuelles du pays. 48 % d’entre eux estiment que le niveau de soutien du pays est à peu près correct, 14 % qu’il n’est pas suffisant et 17 % qu’il est trop important, les électeurs libéraux étant plus enclins à dire que le Canada ne les soutient pas suffisamment (21 %). En revanche, les Américains sont plus partagés : 29 % d’entre eux déclarent que leur pays ne les soutient pas suffisamment (une proportion nettement plus élevée qu’au Canada), et seulement 26 % estiment que leur soutien est à peu près satisfaisant. Les démocrates sont beaucoup plus enclins que les républicains à souhaiter un soutien accru à l’Ukraine (43 % contre 19 %).
- Sur la question de la paix, une pluralité de Canadiens est optimiste. 42 % d’entre eux pensent qu’une paix durable entre l’Ukraine et la Russie est possible, contre 29 % qui estiment qu’elle ne l’est pas. Aux États-Unis, 40 % des personnes interrogées pensent également que la paix est possible, contre seulement 26 % qui pensent le contraire. Dans les deux pays, cependant, une part importante de la population reste incertaine (29 % au Canada et 34 % aux États-Unis), ce qui témoigne d’une confusion ou d’une hésitation persistante quant à l’évolution de la guerre.
Méthodologie
Ce sondage web sur l’économie a été réalisé du 6 au 8 juin 2025 auprès de 1 511 Canadiens, et 1 011 Américains âgés de 18 ans ou plus, le recrutement ayant été effectué aléatoirement à partir du panel en ligne LEO. Une marge d’erreur ne peut pas être associée à un échantillon non probabiliste dans le cadre d’un sondage par panel. À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de cette taille aurait une marge d’erreur d’au plus ±2,52%, (19 fois sur 20) pour l’échantillon canadien et ±3,08%, (19 fois sur 20) pour l’échantillon américain.