C’est déjà presque la fin du mois de septembre, et la rentrée scolaire est sans aucun doute bien entamée pour les élèves aux quatre coins du Canada. C’est dire qu’il y a à peine un mois, les préparatifs pour la rentrée étaient à leur comble, et c’est sans surprise que les parents développent toute une panoplie de stratégies pour y faire face! Pour certains, tout ce qu’ils ont entrepris pour s’y préparer n’est déjà qu’un lointain souvenir (leurs achats ayant été faits des mois à l’avance), tandis que pour d’autres, les achats frénétiques de dernière minute sont encore désagréablement frais dans leur mémoire.
Mais quand on parle de préparatifs pour la rentrée scolaire, à qui les décisions reviennent-elles quant aux choix de vêtements et de fournitures à acheter? Et comment les parents se préparent-ils pour faire face à ces « invités » indésirables et incontournables que sont les microbes !?
LES ENFANTS INFLUENT SUR LES DÉCISIONS D’ACHAT POUR LA RENTRÉE SCOLAIRE, DU MOINS JUSQU’À UN CERTAIN POINT
Le processus de préparation pour la rentrée scolaire implique qu’à un moment ou un autre, des décisions devront être prises quant aux articles à acheter et les vêtements à choisir. Mais alors, qui prend ces décisions? Est-ce les parents, l’enfant, ou ces décisions sont-elles somme toute partagées?
Entre des enfants qui exigent tout ce qu’il y a de plus nouveau et de plus beau sur le marché et des parents qui s’efforcent de s’en tenir à un budget parfois limité, le moins qu’on puisse dire est que de nos jours, l’expérience de magasinage pour la reprise scolaire peut parfois cacher bien des écueils.
Un sondage récent réalisé par le WIN (Worldwide Independent Network of Market Research Americas) auprès de parents d’enfants âgés de 3 à 13 ans dans huit pays différents des Amériques (Canada, États-Unis, Mexique, Équateur, Pérou, Chili, Argentine et Brésil, représentant 80 % de la population de la région) indiquent plusieurs faits intéressants. Notamment, les chercheurs ont demandé aux parents d’identifier qui dans leur foyer prenait principalement les décisions quant aux marques à acheter pour différents types de produits (les choix de réponse incluaient : les parents, les enfants, les deux ou ne s’applique pas). L’étude a révélé que parmi les parents canadiens d’enfants de 3 à 13 ans…
- Près de la moitié (48 %) a déclaré que ce sont les parents qui décidaient principalement des marques de fournitures scolaires, tandis que 40 % ont répondu que la décision était partagée entre l’enfant et les parents, et 9% ont dit que la décision revenait principalement à l’enfant (3 % des répondants ont indiqué la mention « ne s’appliquait pas »).
- Pour ce qui est des achats de vêtements en général (pas nécessairement en lien avec la rentrée scolaire), une plus grande proportion de parents a mentionné que le choix des marques était fait par décision commune entre les parents et l’enfant (58 %). Par contre, pour près du tiers des répondants (32%), la décision finale revient aux parents, tandis que 10% attribuent le choix de marque à l’enfant.
Quoi qu’il en soit, les enfants canadiens influencent, du moins jusqu’à un certain point, les achats de fournitures scolaires et de vêtements, un constat que confirme une étude menée par Field Agent Canada en 2019 auprès de 500 mères canadiennes. L’étude révèle que « les enfants exercent une grande influence sur ce que leurs parents achètent », ce qui, on peut le comprendre, peut constituer une source de grand stress tant pour le portefeuille [1] que pour les nerfs de leurs parents. Par ailleurs, dans une enquête menée en 2018 par RetailMeNot.ca sur la rentrée scolaire, « près de 20 % des enfants ont demandé à leurs parents de leur acheter des vêtements neufs et de nouvelles fournitures scolaires, 11 % désiraient des chaussures neuves et un ordinateur portable, et 10 % de nouveaux sacs à dos et manuels scolaires »[2].
Il est fascinant de voir qu’avec l’évolution des médias sociaux et du commerce électronique, les détaillants redoublent de créativité pour trouver des moyens de rejoindre les enfants via des plateformes qui leur sont, pour certaines, exclusivement réservées. Citons par exemple « Snapchat, YouTube Kids et d’autres applications mobiles » qui leur permettent de promouvoir leurs produits directement auprès des enfants et des adolescents sans passer par le filtre des parents. Certains ont exprimé des préoccupations quant aux effets potentiels de ce type de publicité sur les enfants [3].
LE RETOUR À L’ÉCOLE ET LE RETOUR… DES GERMES?
Comme tout parent canadien le sait, se préparer pour le retour à l’école de son enfant signifie parfois plus que de lui acheter des fournitures scolaires et de nouveaux vêtements… c’est aussi le temps de se prémunir contre les microbes qui peuvent s’inviter chez eux par le biais de leur enfant. Du simple rhume à l’infestation de poux, il suffit qu’un groupe d’enfants entrent en contact les uns avec les autres pour que la possibilité de partager ces germes se propage et que parents et professeurs se retrouvent à reparler, encore une fois, du « fléau de la rentrée scolaire » et de « la saison des microbes ».
Selon une récente étude que nous avons réalisée auprès de la population canadienne de 18 ans ou plus ayant au foyer des enfants de moins de 18 ans ayant l’intention de fréquenter un établissement scolaire à l’automne, deux tiers des répondants (66 %) pensent qu’il est probable que leurs enfants tomberont malades après la rentrée scolaire à l’automne. Fait intéressant, les mères sont plus nombreuses à être de cet avis (70 %) que les pères (60 %). Par ailleurs, 39 % des Canadiens ayant à la maison des enfants de moins de 18 ans reprenant l’école cet automne disent qu’ils craignent de tomber eux-mêmes malades suite au retour de leur(s) enfant(s) à l’école.
VOULEZ-VOUS EN SAVOIR PLUS SUR LES MALADIES QUI INQUIÈTENT LES PARENTS DES ÉLÈVES CANADIENS, LES PRODUITS QU’ILS ACHÈTENT BIEN À L’AVANCE (versus CEUX QU’ILS ACHÈTENT AU BESOIN), ET COMBIEN ILS DÉPENSENT?
Pour les résultats complets de l’étude, incluant tous les détails sur…
- Les maladies, virus et infections que les Canadiens craignent le plus que leurs enfants attrapent à l’école (du simple rhume à la rougeole)
- Les produits que les parents canadiens s’assurent d’avoir à la maison pour faire face aux maladies, virus et infections, et lesquels ils achètent seulement au besoin
- Les montants dépensés par les parents canadiens pour des produits pour se protéger eux-mêmes ainsi que leurs enfants contre les maladies, virus et infections liés à la rentrée scolaire
…pour avoir accès à ces résultats, vous n’avez qu’à cliquer ci-dessous et nous nous ferons un plaisir de communiquer avec vous!
Sources :
[1]https://ottawacitizen.com/news/local-news/a-lot-of-families-have-a-hard-time-back-to-school-shopping-a-stressful-time-for-many
[2]https://www.huffingtonpost.ca/2018/08/17/back-to-school-shopping_a_23503599/?utm_hp_ref=ca-back-to-school-shopping
[3]https://www.washingtonpost.com/business/economy/2018/08/09/408708ec-9bf9-11e8-8d5e-c6c594024954_story.html?noredirect=on