Centraide et Léger sont fiers de collaborer afin de créer le tout premier indice d’anxiété financière chez la population québécoise. Cet indice permet de quantifier l’évolution du stress économique à travers le temps.
Actuellement cet indice se situe à 38,8 sur une base de 100, ce qui indique que l’anxiété demeure relativement légère pour l’ensemble de la population québécoise. Néanmoins, 85 % des Québécois vivent de l’anxiété financière, mais cela a des niveaux variables allant de léger à extrême.
FAITS SAILLANTS
- Selon les résultats du rapport, c’est 85% de la population québécoise vit de l’anxiété financière, et ce, à différents niveaux.
- 42% des Québécois vivent de l’anxiété financière importante (modérée à extrême). Couvrir certaines dépenses essentielles devient pour ces personnes un enjeu du quotidien. Plus d’un jeune sur deux de 18 à 34 ans (55%) se retrouvent dans cette catégorie.
- L’anxiété financière ne touche pas les gens de la même façon, les groupes les plus représentés dans les niveaux sévères à extrêmes sont : les personnes ayant un revenu familial inférieur à 40 000 $, les chefs de famille monoparentale, les femmes, les personnes ayant une limitation fonctionnelle et les personnes sans diplôme d’études postsecondaires.
- L’anxiété financière a des effets sur la vie des gens : 30% des répondants indiquent avoir des troubles du sommeil en raison de leur situation financière, 28% de la difficulté à se concentrer au travail ou à l’école et 26% vivent des conflits familiaux ou des tensions avec d’autres membres de leur foyer.
- Le Grand Montréal compte plus de la moitié des Québécois en situation de pauvreté, soit 615 000 personnes. Leur revenu annuel correspond à environ 22 000$ pour une personne seule et 45 000$ pour une famille de quatre personnes.
MÉTHODOLOGIE DU SONDAGE
- Sondage web réalisé du 25 août au 2 septembre 2022 auprès de 2001 Québécois, âgés de 18 ans ou plus et pouvant s’exprimer en français ou en anglais.
- Il n ’est pas possible de calculer une marge d’erreur sur un échantillon provenant d’un panel. À titre comparatif, la marge d’erreur maximale pour un échantillon de 2001 répondants serait de ± 2,2%, et ce, 19 fois sur 20.